La MDMA (3,4-méthylènedioxy-N-méthylamphétamine) est un stimulant du système nerveux central qui est étudiée comme un traitement associé à la psychothérapie pour le trouble du stress post-traumatique, parce qu’elle semble augmenter la tolérance à l’affect négatif et à la mémoire douloureuse qui fait que ces derniers seraient plus accessibles à être traités directement et efficacement.
Actuellement, les psychothérapies centrées sur le trauma sont plus efficaces que la pharmacothérapie pour le trouble du stress post-traumatique mais ont un taux d’abandon augmenté (27-40%) à cause des résultats défavorables comme : l’aggravation des symptômes, l’admission à l’hôpital ou le désengagement.
26 participants avec un diagnostic de trouble du stress post-traumatique ont rempli les critères de participation. Ils ont été attribués d’une façon randomisée aux 3 différentes doses groupes : 30mg, 75mg et 125mg de MDMA.
La MDMA a été administrée pendant 2 sessions de 8h de psychothérapie pour tous les trois groupes et après, les groupes ayant reçu 30mg ou 75mg, ont eu 3 sessions expérimentales pendant lesquelles 100-125mg de MDMA ont été administrés.
La psychothérapie assistée par 75mg ou 125mg de MDMA a entraîné une nette amélioration des symptômes du trouble de stress post-traumatique. Les participants ayant reçu 30mg avec la même thérapie, ont eu une amélioration significativement moins importante que les groupes ayant reçu 75mg ou 125mg, d’où la conclusion qu’une dose adéquate potentialise les effets de la psychothérapie.
Après une pause d’environ 30 ans, pendant laquelle la recherche au sujet de ces substances a été interdite, nous assistons actuellement à une relance avec des résultats révolutionnaires. Pourquoi c’est important d’être au courant ? Parce qu’avec un plan menant à l’approbation de la MDMA par le FDA jusqu’en 2021, la psychiatrie doit se préparer à répondre aux questions découlant de cette nouvelle approche thérapeutique.
Actuellement, les psychothérapies centrées sur le trauma sont plus efficaces que la pharmacothérapie pour le trouble du stress post-traumatique mais ont un taux d’abandon augmenté (27-40%) à cause des résultats défavorables comme : l’aggravation des symptômes, l’admission à l’hôpital ou le désengagement.
26 participants avec un diagnostic de trouble du stress post-traumatique ont rempli les critères de participation. Ils ont été attribués d’une façon randomisée aux 3 différentes doses groupes : 30mg, 75mg et 125mg de MDMA.
La MDMA a été administrée pendant 2 sessions de 8h de psychothérapie pour tous les trois groupes et après, les groupes ayant reçu 30mg ou 75mg, ont eu 3 sessions expérimentales pendant lesquelles 100-125mg de MDMA ont été administrés.
La psychothérapie assistée par 75mg ou 125mg de MDMA a entraîné une nette amélioration des symptômes du trouble de stress post-traumatique. Les participants ayant reçu 30mg avec la même thérapie, ont eu une amélioration significativement moins importante que les groupes ayant reçu 75mg ou 125mg, d’où la conclusion qu’une dose adéquate potentialise les effets de la psychothérapie.
Après une pause d’environ 30 ans, pendant laquelle la recherche au sujet de ces substances a été interdite, nous assistons actuellement à une relance avec des résultats révolutionnaires. Pourquoi c’est important d’être au courant ? Parce qu’avec un plan menant à l’approbation de la MDMA par le FDA jusqu’en 2021, la psychiatrie doit se préparer à répondre aux questions découlant de cette nouvelle approche thérapeutique.
Article utilisé pour cette revue en français :
Mithoefer MC , Mithoefer AT, Doblin R, et al. 3,4-methylendioxymethamphetamine (MDMA)-assisted psychotherapy for post-traumatic stress disorder in military veterans, firefighters, and police officers: a randomised, double-blind, dose-reponse, phase 2 clinical trial. Lancet Psychiatry 2018;5:486-97.
Mithoefer MC , Mithoefer AT, Doblin R, et al. 3,4-methylendioxymethamphetamine (MDMA)-assisted psychotherapy for post-traumatic stress disorder in military veterans, firefighters, and police officers: a randomised, double-blind, dose-reponse, phase 2 clinical trial. Lancet Psychiatry 2018;5:486-97.
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L’auteur de cette revue participera à la discussion.
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