Dans cette étude canadienne, 481 jeunes de la rue ont été suivis. Dans une analyse multivariée, la consommation de cannabis au moins une fois par jour était associé des taux d’initiation d’injection plus faibles (risque relatif ajusté 0,66, intervalle de confiance à 95% 0,45-0,98, p = 0,038).
Des sous-analyses ont cependant révélé que la consommation de cannabis était associée négativement à l’initiation de l’injection de stimulants mais pas à l’initiation de l’injection d’opioïdes .
Des résultats qui, selon les auteurs de l’article, remettent en cause la thèse du cannabis comme drogue de l’escalade.