De données récentes suggèrent que malgré les efforts pour réduire la consommation de cigarettes, le tabagisme chez les patients atteints de schizophrénie reste toujours élevé. Des études précliniques et cliniques ont permis de clarifier la relation complexe entre la pathophysiologie de la schizophrénie et les effets de la nicotine sur le cerveau humain. Des recherches récentes parlent plutôt en défaveur d’une automédication contre des difficultés cognitives, mais confirment l’automédication pour soulager les symptômes négatifs et les effets extra pyramidaux des antipsychotiques.