La corrélation entre la consommation d’alcool et dépression peut être complexe. Dans cette étude les investigateurs ont exploré de manière prospective l’effet de la consommation d’alcoolsur le risque de dépression tout en tenant compte de la bidirectionnalité causale potentielle.
Ils ont réussi à recruter 10 441 en 1998‐2000, 8 622 en 2001-2003 et 5 228 en 2010. Au total, 5 087 participants ont fourni des informations à l’occasion des trois vagues.
Les non-consommateurs présentaient un risque de dépression plus élevé que les buveurs modérés (≤7 boissons par semaine) (RR: 1,7; IC 95% 1,3-2,1). Les consommateurs de 7 à 14 verres par semaine présentaient un risque de dépression similaire à celui des buveurs légers. La consommation problématique était associée à un risque de dépression plus élevé que la consommation d’alcool non ‐ problématique RR 1,8, IC à 95%: 1,4 à 2,4).
Une consommation d’alcool légère et modérée étaient ainsi associées au risque le plus faible de dépression subséquente.