Des évidences récentes suggèrent un effet thérapeutique de l’ocytocine dans le traitement des troubles liés à l’utilisation d’alcool.
Une étude nord-américaine a examiné l’effet de de ce neuropeptide appliqué par voie intranasale sur les réponses subjectives, comportementales et physiologiques à une dose modérée d’alcool chez les jeunes buveurs sociaux adultes. L’ocytocine seule n’avait aucun effet subjectif ou physiologique significatif et n’affectait en aucun cas la réponse à l’alcool.
Les auteurs concluent qu’une seule dose d’ocytocine intranasale ne modifie pas les effets de l’alcool aigu chez les jeunes buveurs sains adultes. D’autres mecanismes d’actions sont ainsi à explorer.