Certaines hormones de l’intestin modulent l’effet de la dopamine, substance clé dans le mécanismes de renforcement comportemental.
Ceci explique pourquoi la nourriture deviennent plus ou moins renfilante en fonction de l’état de faim et de satiété. Puisque les substances addictogènes agissent sur ces mêmes circuits dopaminergiques, les hormones intestinales pourraient potentiellement avoir un effet sur les mécanismes de renforcement de ces substances.
Ainsi, la ghréline, une hormone de la faim libérée par l’estomac, peut influencer l’effet addictogène de l’alcool.
D’autres hormones intestinales comme le GLP-1 et l’amyline sont libérées pendant le repas pour signaler au cerveau de la satiété. Dans les études animales, les médicaments qui améliorent l’action de ces hormones réduisent les renforçants de plusieurs substances addictogènes.